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“Comment je suis devenue Chief Evangelist dans une startup”

A même pas 30 ans, Göze Kacmaz a déjà connu plusieurs vies professionnelles. Passée du monde de la télé à celui du digital, elle occupe aujourd’hui un poste à l’intitulé étrange : Chief Evangelist.

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Göze a pour mission d'évangéliser la marque pour laquelle elle travaille. Cela veut dire convaincre les clients, mais aussi mobiliser en interne !
Publié le 6 mai 2016 à 13:05

“Le monde du digital est connu pour inventer constamment de nouveaux métiers : Chief Happiness officer, Customer Success Manager, Content Marketing Manager… et dernièrement Evangelist. C’est le job que j’exerce depuis 10 mois au sein de la startup Kameleoon.

Ma mission ? Evangéliser -évidemment- le marché pour lui faire connaître, et reconnaître, la solution de Kameleoon qui permet d’optimiser la conversion sur les sites webs et l’expérience utilisateur grâce à l’A/B Testing. Je prêche donc la bonne parole sur tous les canaux de diffusion de la startup.

Un métier à la croisée des chemins

Au quotidien, je dois développer la visibilité de l’entreprise au sein de l’écosystème du marketing digital et de l’univers des startups. En fait, mon métier est vraiment à la croisée des chemins : entre édito, communication et RP… C’est un poste à l’intitulé relativement peu connu en France : s’il devient de plus en plus courant dans les pays anglo-saxons, il suscite pour le moment surprises et interrogations de la part de mes interlocuteurs, professionnels et personnels.

D’autant plus que j’ai changé de carrière et de secteur. Je m’étais plutôt destinée à une carrière dans les médias et la télévision plus particulièrement. Après des études classiques (prépa Lettres, Histoire) j’ai intégré la filière médias du CELSA et obtenu mes premières expériences dans des boîtes de production et des chaînes de télévision sur des postes liés à l’édito et au contenu, dans son acceptation la plus large possible.

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Ce qui m’a toujours plu finalement, c’est de raconter une histoire dans son format le plus percutant et pertinent. Et c’est d’ailleurs ce qui m’a permis de passer d’un secteur à un autre. Le digital laisse la porte ouverte aux profils un peu atypiques. Il n’est pas rare de voir des gens qui se sont formés eux-mêmes. Ou qui ne sont pas attachés au fait de faire le même genre de travail tout au long de leur carrière.

L’équipe de Kameleoon comporte de nombreux profils qui viennent d’autres secteurs et, surtout, les postes peuvent s’adapter aux envies et aux compétences de chacun. C’est là un des points très positifs : j’ai beaucoup de libertés… et donc aussi beaucoup de responsabilités.

Convaincre les clients, et mobiliser en interne

A moi de cerner avec pertinence les priorités de communication, sans céder à la dernière mode et éparpiller nos moyens, pour parvenir à convertir le public à la pertinence de notre offre : rendre chaque expérience de navigation unique et faciliter le travail des marketeurs avec des solutions logicielles simples et robustes.

Au sein de l’entreprise ? Je dois réussir à mobiliser toute l’équipe, à trouver les bons interlocuteurs et à véhiculer le bon message. C’est aussi une des grandes richesses de mon poste : on ne travaille pas tout seul dans son coin, bien au contraire (d’autant plus que l’on a souvent notre mascotte, un vrai caméléon, qui se balade souvent avec nous !). Un chief evangelist est constamment dans la co-création et la collaboration.

Conclusion : cela valait vraiment le coup de prendre le risque de changer de carrière. Je bosse dans un domaine qui me plaît et j’ai des missions qui me passionnent. Que demander de plus ?”


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